dimanche 30 novembre 2014

En Avent ! Méditation 1.... Bonne route vers Noël !

Bonjour chers équipiers et accompagnateurs du MCC, 
Ce WE, nous entrons en Avent, période propice pour laisser Dieu faire advenir (racine du mot Avent) du neuf dans nos vies.
Saurons-nous lui laisser la place ?
Pour cela, je vous propose chaque semaine une petite méditation.
Aujourd'hui, c'est Frère Aloïs de la communauté de Taizé qui nous entraine dans le sens de ce temps liturgique.
N'hésitez pas non plus à vous connecter sur http://www.jesuites.com/2014/11/retraite-avent-2014-notre-dame-du-web/ (pour rejoindre la grande famille ignatienne !) ou sur  http://www.aventdanslaville.org (pour nous ouvrir à la spiritualité dominicaine).
Belle journée, 
Xavier
Extrait de Oser Croire de Frère Aloïs     :    le temps de l'Avent

et si le temps de l'avent venait renouveler l'espérance en nous ? Non pas un optimisme facile qui ferme les yeux sur la réalité, mais cette espérance forte qui jette l'ancre en Dieu et dont les signes peuvent être perçus dans notre monde.
L'année chrétienne commence par l'Avent, le temps de l'attente. Pourquoi ? Pour nous révéler à nous-mêmes l'aspiration qui nous habite et pour la creuser : le désir d'un absolu, vers lequel chacun tend de tout son être, corps, âme, intelligence, la soif d'amour qui brûle en chacun, du nourrisson jusqu'à la personne âgée, et que même l'intimité humaine la plus grande ne peut pas entièrement apaiser.
Cette attente, nous la ressentons souvent comme un manque ou un vide difficile à assumer. Mais loin d'être une anomalie, elle fait partie de notre personne. Elle est un don, elle nous conduit à nous ouvrir nous-mêmes, elle oriente toute notre personne vers Dieu.
Cette soif qui nous habite n'est-elle pas une marque gravée par Dieu en nous pour que nous nous tournions vers lui ? Le progrès économique et le bien-être maté­riel, si indispensables soient-ils, ne peuvent pas combler notre soif la plus profonde. Cette soif ouvre notre cœur à la voix de l'Esprit Saint qui murmure jour et nuit en nous : « Tu es aimé pour toujours et sans retour ; et même les épreuves de ta vie, parfois très dures, ne peu­vent effacer cet amour. »
Osons croire que le vide peut être habité par Dieu et que déjà nous pouvons vivre l'attente avec joie. Saint Augustin nous y aide quand il écrit : « Toute la vie du chrétien est un saint désir. Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l'âme ; en étendant l'âme, il la rend capable de recevoir... Si tu désires voir Dieu, tu as déjà la foi. »



Xavier Behaegel